FlashBack

Petit retour en arrière sur les 6 dernières années, en essayant de ne garder que l'essentiel.

Plusieurs régimes, dont 3 notables:  il y a 6 ans, il y a 3 ans, il y a moins d'un an. 3 tentatives qui méritent d'être nommées, car ce sont 3 fois où j'ai touché du bout du doigt un rêve: être à peu près mince.
Mais plusieurs erreurs à chaque fois
- il y a 6 ans: un régime moyennement tenu, avec affamement et boulimie... bilan pondéral plutôt bon, mais reprise quasi instantanée des kilos perdus
- il y a 3 ans: tentative remarquable, perte de plus de 20kg en 2 mois... mais sans aucun sport, ou très peu. Par contre, j'ai pratiqué pas mal de jogging après mon régime, mais ma masse musculaire était considérablement amoindrie. Cela a tenu environ 4 mois.
- cette année: perte de poids avant les fêtes. Assez bien menée, beaucoup de sport et de volonté, mais une alimentation peu équilibrée, affamante. En décembre arrêt du sport, en février, tout le poids était repris.

3 échecs donc dont il m'a fallu tirer les conclusions:
1) sport obligatoire, de façon intensive
2) le plus important ce n'est pas le chiffre sur la balance, c'est de rentrer dans son jean et d'avoir la silhouette que l'on veut (parce que de fait, quand on fait beaucoup de sport, on prend du muscle et donc du poids)
3) ne pas s'affamer, car plus on se prive, plus on compense après.

A noter cependant que j'ai fait tous ces régimes à base d'alimentation hyperprotéinés (en sachet) car mon père est dans le métier... et oui, ce sont toujours les cordoniers les plus mal chaussés. Mais je ne pense que ce soit le fond du problème, car ces régimes sont
1) très rapides, et la pénibilité à perdre du poids est tout de même très décourageante dans les régimes classiques
2) évitent les carences, et s'attaquent directement à la masse grasse
3) vous laissent une activité cérébrale à peu près normale... en gros on peut continuer à bosser (j'ai fini ma première année de prépa en beauté, alors que je faisais un régime)

Mais la chose qui m'a toujours échapée, c'est le sport. J'ai un important problème de vue qui a fait que je n'ai pas été habitué comme un enfant normal à pratiquer des sports collectifs... je n'ai pas le goût de l'effort (physique), je aurai même plutôt l'aversion. Donc pour moi, le plus dur n'est pas la privation alimentaire, c'est l'effort de faire du sport. C'est ça qui est le plus dur pour moi, et c'est ça que je tente désespérement de changer cette fois